Lectures manga #035: novembre 2022

Après un mois d’octobre assez calme, on se retrouve pour un mois de novembre un peu plus fourni, notamment grâce à trois titres de chez Noeve GrafX, dont une nouveauté. Les problèmes de production de l’éditeur ayant entrainé de nombreux et conséquents retards m’ont pas mal refroidi sur le fait de commencer de nouvelles séries chez eux. Hanebado! ou encore Mitsuboshi Colors font par exemple partie de ces titres que j’avais prévus de débuter dès leur publication, mais vu le rythme actuel de l’éditeur, je préfère attendre. J’ai fait exception à cette règle pour HigeHiro… Parce que c’est HigeHiro. J’ai une affection particulière pour cette œuvre (en tout cas ce que j’en connais, c’est-à-dire l’anime) et je voulais soutenir l’arrivée de cette série en France, en caressant le doux espoir que cela amène peut-être un jour le LN… En dehors de ces trois titres Noeve GrafX donc, on retrouve des titres au rythme tout aussi lent dans mes achats, à savoir Card Captor Sakura Clear Card et One Piece. On se retrouve très vite pour un mois de décembre qui devrait être traditionnellement plus calme, et je vous souhaite une bonne lecture.

De retour chez lui après avoir noyé son chagrin dans l’alcool, Yoshida, salarié éconduit par sa supérieure, tombe sur une adolescente assise dans la rue. « Laissez-moi dormir chez vous ! En échange, vous pourrez me faire ce que vous voulez ! » Une proposition qui n’est pas du tout du goût de Yoshida. Sensible à la détresse de la lycéenne, il décide néanmoins de l’héberger temporairement… Le début d’une cohabitation riche d’enseignements pour tous deux !

J’ai découvert HigeHiro avec son adaptation en anime. Si le pitch de départ ne m’avait pas tenté plus que ça, c’est sur le conseil de quelques camarades de Discord que j’ai tenté la série, et je suis devenu fan. Sayu est très attachante, Yoshida est un personnage très agréable, plein de principes vertueux, avec un côté désabusé malgré son sérieux. C’est sans doute cela qui fait que les femmes qui le côtoient ne sont pas insensibles à son charme. L’intérêt de HigeHiro réside dans la relation entre nos deux protagonistes, que l’on va voir s’influencer mutuellement. Une très chouette série, le manga est une adaptation honnête. J’espère que la sortie du titre donnera l’envie à Noeve de sortir le LN, mais je me fais peu d’illusion sur la réalité de cette théorie. Enfin, je me rappelle avoir trouvé quelques phrases étranges dans la traduction, mais c’était il y a 3 mois, flemme de rechercher ce qui me faisait tiquer.

En fouillant dans leur mémoire, Sakura et Shaolan se rendent compte que Kaito manipule la magie temporelle. Sakura décide de suivre son coeur et de faire confiance à Akiho, malgré la proximité que celle-ci entretient avec Kaito. C’est pourquoi elle accepte de donner la réplique à Akiho pendant la pièce de théâtre qui sera jouée lors de l’échange culturel du collège Tomoeda. Mais qui sont vraiment « les deux Alice » que vont jouer Sakura et Akiho ?!

Les dernières pièces du puzzle se mettent en place: l’histoire d’Alice, le lien avec Clow Read (oui moi je l’écris avec un R), les intentions de Kaito, de Momo… Après certaines longueurs, la tension est assez à son comble dans ce tome. On entre dans le tunnel narratif final, car il ne reste que 3 tomes, et la série est terminée au Japon. J’espère ne pas être déçu par la conclusion, parce que pour l’instant dans l’ensemble, je trouve que c’est le moins bon arc des trois de la série. Début de réponse au mois de mai prochain.

 

 

La paix est revenue chez Kobayashi. Alors que Thor et sa clique se font de plus en plus à leur vie parmi les humains, ils en viennent presque à s’ennuyer… Mais est-ce une si mauvaise chose ? Saisons à admirer, nouvelles responsabilités, amitiés récentes et querelles séculaires… Pour un dragon, l’ennui est un luxe qu’il faut savoir savourer !

Retour au calme après le passage de la tempête Iruru. Cette dernière s’habitue à la vie chez Kobayashi et à côtoyer d’autres humains. On a aussi droit à Thor qui participe activement à la vie du quartier. Sans oublier une Saikawa aux anges, et une Coatl qui met son humain dans l’embarras… Un tome de Miss Kobayashi’s Dragon Maid dans la même veine que les autres, vous ne serez pas dépaysés ! Là encore, dommage que NoeveGrafX ait de tels soucis de production qui allongent considérablement les délais…

Nagatoro ne cesse de taquiner son senpai, de même que les amies de cette dernière, tout comme elles aiment faire tourner en bourrique les garçons de manière générale. Mais quand Sakura demande à Senpai d’être son faux petit ami pour faire fuir un stalker, on voit poindre la jalousie chez la plus taquine des cadettes. Pendant ce temps, Senpai commence à connaître des pannes d’inspiration artistique… Alors que Nagatoro essaie de l’aider à retrouver l’inspiration, un personnage haut en couleurs fait son apparition.

Nagatoro reste égale à elle-même dans ce cinquième tome que l’on a longtemps attendu, l’année 2022 ayant été celle de nombreux problèmes de production (assortis d’une absence de communication) chez Noeve GrafX. Ce cinquième tome laisse un bel espace d’expression à Gamo, Yoshii et Sakura, les copines tout aussi taquines de notre héroïne. Les chapitres déroulent la formule traditionnelle jusque-là de la série, les lecteurs ne sont donc pas dépaysés. Un petit mot sur l’édition DX, qui pour ce tome-ci est équivalent à celle parue au pays du Soleil Levant. On y notera une tendance au ecchi plus prononcée que dans la série, ainsi qu’une illustration de Soichirō YAMAMOTO, qui pour le coup s’y connaît aussi très bien en héroïne taquine !

 

 

Conviée au château d’Orochi en même temps que la grande courtisane Komurasaki, Robin est prise la main dans le sac par les espions de son hôte alors qu’elle est à la recherche d’informations. La voilà dos au mur ! Quant à Chapeau de paille, il cherche un moyen de s’évader de la carrière où il est retenu prisonnier depuis qu’il a été battu par Kaidō.

Les choses se mettent petit à petit en place au pays des Wa. Un tome assez riche en informations, tandis que Luffy semble avoir trouvé un moyen de progresser. La fin du tome est déchirante, elle m’avait déjà ému à l’époque de la prépublication, et c’est toujours le cas. Même si ce tome est cool, je recommande toujours de lire les arcs de One Piece dans leur ensemble, pour bien voir tous les tenants et les aboutissants.