Salut à tous.
Honnêtement, je ne sais pas si cet article serait né si notre ami SRAS-CoV2 n’avait pas pointé le bout de son nez. Pourquoi ? Beaucoup de lectures, et après les vacances d’hiver, pas mal de boulot qui me tenait éloigné de préoccupations aussi vaines que d’écrire des articles que quasiment personne ne lira 😛 .
Du yuri, de la romcom harem, et masse d’emprunts à la médiathèque du coin au programme de ce mois de février.
| Netsuzô TRap 01 Autrice: Naoko KODAMA Editeur VF: Taifu Comics Traducteur: Studio Charon Parution: 30 janvier 2020 Prix: 7.99€ Prépublié dans le Comic Yuri Hime de Ichijinsha de 2015 à 2019 (7 tomes, série terminée) Prochain tome: 13 mars 2020 |  | 
Le moins que l’on puisse dire c’est que le label Yuri de Taifu s’étoffe ces derniers mois. Entre Kase-san, NTR, Octave et bientôt Plongée dans la nuit, le genre se retrouve bien nourri en France ces derniers temps.
Yuma est une lycéenne ordinaire; les cours, les copines, le club de basket. C’est là qu’elle rencontre Takeda, dont elle se rapproche petit à petit jusqu’à ce que ce dernier devienne son petit ami. Mais les relations amoureuses ne sont pas le point fort de Yuma: c’est la première fois qu’elle a un chéri. Elle demande donc conseil à sa meilleure amie et voisine Hotaru, qui enchaine les conquêtes masculines depuis le collège.
Cette dernière décide de l’aider à pratiquer la chose alors qu’elle a elle-même un copain. Yuma commence à perdre ses repères…
Attention ! Pas de yuri gentillet ici. Si pour vous le yuri c’est de l’amour feel good, passez votre chemin. NTR est cru, même s’il n’est pas aussi violent psychologiquement qu’un Punpun par exemple. Déjà, le titre donne la couleur: ici, ça va parler de netorare (généralement abrégé NTR), mot japonais pour l’adultère et de piège (trap en anglais !). Si le scénario se veut sulfureux (quête de l’identité sexuelle, adultère, violences conjugales, abandon…), les personnages sont quand même assez archétypaux, à la limite du caricatural: Yuma est très cruche mais en même temps veut protéger son amie d’enfance, Takeda est l’exemple même du brave type qui ne voit rien de ce qui se trame sous son nez; Hotaru est certes complexe mais la base de son caractère est très cliché. Quant à Fujiwara, le keum de Hotaru, il y a sa photo dans le dictionnaire au mot connard.
Si l’on n’est pas trop regardant sur l’originalité des personnages, NTR reste un yuri efficace: les dessins sont jolis, l’histoire prenante bien que convenue, et Naoko KODAMA nous glisse pas mal de scènes promptes à émoustiller la libido du mâle amateur de rapports saphiques.
Pas un indispensable, et clairement pas le bon manga pour rentrer dans le genre, NTR reste une lecture agréable. Son adaptation animée, qui malheureusement ne clôt pas l’histoire puisque le manga était encore en cours au moment de sa diffusion, est disponible en 12 épisodes chez Crunchyroll.
| Octave 02 Autrice: Haru AKIYAMA Editeur VF: Taifu Comics Traducteur: Nicolas PUJOL Parution: 30 janvier 2020 Prix: 7.99€ Prépublié dans l’Afternoon de Kôdansha de 2008 à 2011 (6 tomes, série terminée) Prochain tome: 29 mai 2020 T__T |  | 
On reste dans le yuri avec le deuxième tome d’Octave. On suit les questions existentielles de Makino, que ce soit sur sa relation avec Setsuko, son évolution professionnelle… On entrevoit au passage la réalité des idols une fois leur « date de péremption » dépassée. Soit l’on revient sous un autre nom, soit l’on finit dans l’industrie du JAV…
Octave est une lecture agréable, présentant des sujets sérieux autour de personnages, jeunes adultes, qui cherchent un sens à leurs vies. On ne peut pas s’empêcher de penser quand même que si Makino savait un peu dialoguer avec sa partenaire, bien des problèmes seraient évités, notamment ce cliffhanger de BÂTARD à la fin du tome. Mais bon, c’est toujours plus facile d’avoir un avis extérieur, surtout quand on est plus expérimenté…
Hâte de lire le tome 3 dans malheureusement longtemps, mais les sorties BL de Taifu et le confinement sont passés par là.
| The Quintessential Quintuplets 01 & 02 (五等分の花嫁  01 & 02, « La fiancée divisée en cinq ») Auteur: Negi HARUBAEditeur VF: Pika Edition Traductrice: Soizic SCHOONBROODT Parution: 05 Février 2020 Prix: 7.20€ Prépublié dans le Weekly Shônen Magazine de Kôdansha de 2017 à 2020 (14 tomes, série terminée) Prochain tome: 1er avril 2020 (ou pas) |   | 
Fûtarô est lycéen. Plutôt doué en cours, à vrai dire. Malheureusement pour lui, côté familial, c’est plus compliqué: il est fauché. C’est donc en donnant des cours particuliers qu’il aide aux finances familiales. Il est d’ailleurs ravi quand il apprend que son père lui a trouvé un nouvel élève, super bien payé ! Cinq fois le tarif. Mais Fûtarô va vite déchanter: Ce n’est pas un élève qu’il va avoir, mais cinq. Toutes sœurs. Des quintuplées. Et, entre leurs lacunes scolaires et la mauvaise volonté qu’elles peuvent mettre à coopérer, le chemin s’annonce long…
En voilà un titre attendu de longue date par les amateurs de romcom (coucou Akiro). The Quintessential Quintuplets (que l’on appellera désormais 5tôbun) est la série populaire du genre depuis quelques années maintenant.
Même si le postulat de base ressemble étrangement à celui de BokuBen (un lycéen fauché qui donne des cours à plein de filles), la ressemblance s’arrête là dès l’introduction du manga. En effet, dès le départ, on sait que notre héros épouse une des filles, on la voit adulte et tout… OK, mais c’est laquelle ?!
On mettra de côté ses éventuelles connaissances en génétique et en biologie (des quintuplées monozygotes, je connais pas la statistique mais jouer au loto c’est pas très loin) pour se plonger dans une comédie romantique où bien évidemment, le héros n’est pas physionomiste, les quiproquo vont se succéder (même si, contrairement à BokuBen encore, on est vraiment plus dans la romance que la comédie), et l’auteur va prendre un malin plaisir à complexifier les relations entre le jeune homme et ses élèves, histoire d’alimenter les débats entre les différentes factions qui ont bien évidemment toutes leur best girl (perso je suis team Miku). Et puis on va vite se retrouver avec une histoire de promesse enfantine, histoire de se rappeler Love Hina à notre bon souvenir (vous savez, le fameux shôjo manga).
Reste que, dans son genre, 5tôbun fonctionne plutôt bien. Dessin agréable (même si, à titre personnel, je trouve que les clones ont trop de poitrine), équilibre entre romance, humour et sérieux bien maîtrisé. Si vous êtes amateurs du genre, vous ne pouvez pas passer à côté de cette série, déjà un classique. On débattra de la fin dans 12 tomes, en attendant, savourons une comédie lycéenne bien ficelée.
| La voie du tablier 03 (極主夫道 03, « La voie de l’homme au foyer ») Auteur: Kôsuke OONO Editeur VF: Kana Traducteur: Rodolphe GICQUEL Parution: 14 Février 2020 Prix: 6.85€ Prépublié dans le Kurage Bunch de Shinchôsha depuis 2018 (4 tomes, série en cours) Prochain tome: 3 juillet 2020 |  | 
Troisième tome des aventures de Tatsu l’Immortel, et on ne change pas une recette qui gagne. Mimiques délirantes, quiproquos, gags absurdes font toujours la force de ce gag manga. Comme tout manga du genre, il s’apprécie sur la durée, par petites touches. Toujours pas indispensable, mais une bonne tranche de rigolade à chaque tome. Oui, j’ai rien d’autre à dire.
| BL Metamorphose 01 & 02 (メタモルフォーゼの縁側 01 & 02, « Le porche de la métamorphose ») Autrice: Kaori TSURUTANIEditeur VF: Ki-oon Traductrice: Géraldine OUDIN Parution: 06 Juin et 05 Septembre 2019 Prix: 7.90€ Prépublié dans le Comic Newtype de Kadokawa Shoten depuis 2017 (4 tomes, série en cours) Prochain tome: tome 3 sorti le 21 janvier 2020, tome 4 prévu le 23 avril 2020 |    | 
Yuki est une petite vieille japonaise tout ce qu’il y a de plus classique. À 75 ans, elle est malheureusement veuve et son quotidien est rythmé par ses petits rituels et les cours de calligraphie qu’elle donne. Alors qu’elle entre au hasard dans une librairie pour fuir la chaleur, elle erre dans le rayon et craque pour un manga à sa simple couverture. Elle achète son coup de cœur, et c’est en lisant son achat chez elle qu’elle découvre la vérité: elle vient d’acheter un Boy’s Love ! Mieux encore, elle accroche totalement à la série et au genre, et demande conseil à Urara, libraire à temps partiel, mais surtout lycéenne accro au genre.
Entre les deux femmes se noue une amitié intergénérationnelle.
Voilà un exemple de manga très « feel good ». On y retrouve une mise en valeur d’une relation intergénérationnelle qui apporte du positif pour chacune des deux héroïnes. Pour Yuki, c’est l’occasion à 75 ans de sortir de son trintrin, de vivre une nouvelle passion qu’elle n’aurait pas forcément pu vivre elle-même, au sortir de la guerre. Pour Urara, c’est l’occasion de trouver quelqu’un avec qui partager sa passion, par la force des choses, mais surtout de trouver une véritable amie, qui ne la juge pas (tout comme elle ne juge pas son aînée) et la tire vers le haut et de plus grandes ambitions.
Amateur/trice de BL ou non, BL Metamorphose est une comédie intergénérationnelle sur l’échange, la tolérance et le respect, que je vous invite vivement à découvrir.
| My Hero Academia 01 (僕のヒーローアカデミア 01) Auteur: Kôhei HORIKOSHI Editeur VF: Ki-oon Traducteur: David LE QUERE Parution: 14 Avril 2016 Prix: 6.60€ Prépublié dans le Weekly Shônen Jump de la Shûeisha depuis 2014 (26 tomes, série en cours) Prochain tome: tome 23 le 23 avril 2020 en théorie |  | 
Nous sommes dans un monde semblable au nôtre. À une différence près, et elle est de taille: les humains développent des super-pouvoirs, nommés alters.
Certains usant de ces pouvoirs pour nuire à leur prochain, la police commence à de plus en plus s’appuyer sur les super héros, dont le Symbole de la Paix, All Might.
All Might est l’idole de nombreux enfants, dont le jeune Izuku Midoriya. Alors qu’il rêve de marcher dans les pas de son idole, il apprend à l’âge de 4 ans qu’il ne développera jamais d’alter. Une dizaine d’années plus tard, sauvé par son idole qui porte un terrible secret, le jeune Izuku va découvrir qu’il peut lui aussi, devenir un héros…
Bon, si vous lisez des manga et notamment du shônen, vous n’êtes sans doute pas passé à côté de My Hero Academia, l’une des séries phares actuellement dans le Weekly Shônen Jump. J’ai personnellement découvert l’histoire à travers l’anime, produit par le studio Bones et simulcasté chez nous par ADN. Si j’avais trouvé la saison 1 bien sans plus, la suite m’avait enthousiasmé et j’ai profité que le début de la série soit enfin disponible à ma médiathèque pour l’emprunter.
Comme de nombreuses adaptations des succès du Jump ces dernières années, MHA a bénéficié d’une adaptation très fidèle (certains diront trop), et je n’ai donc pas été dépaysé en lisant ce premier tome. Ce n’est pas ma partie préférée de l’histoire, mais certaines qualités sont déjà là: le rythme (contrairement au début de l’anime, qui lui, se traînait), et le trait de HORIKOSHI, dont j’aurai loisir de vous reparler pour les tomes suivants.
Bref, si vous avez aimer l’anime, si vous aimez le shônen, lisez MHA. Pas une œuvre révolutionnaire, mais très efficace.
| The Promised Neverland 01 (約束のネバーランド 01) Scénariste: Kaiu SHIRAI Dessinatrice: Posuka DEMIZU Editeur VF: Kazé Traducteur: Sylvain CHOLLET Parution: 25 avril 2018 Prix: 6.89€ Prépublié dans le Weekly Shônen Jump de la Shûeisha depuis 2016 (18 tomes, série en cours) Prochain tome: tome 13 le 22 avril 2020 en théorie |  | 
Emma est une pétillante pré adolescente de 11 ans, qui vit dans un orphelinat avec une trentaine d’autres enfants de moins de 12 ans, sous l’œil bienveillant de Maman.
Alors que c’est au tour de la petite Conny, 6 ans, d’être adoptée et de quitter Grace Field House, Emma et son ami Norman s’aperçoivent que la petite fille, lors de ses adieux, a oublié sa peluche fétiche. Bravant l’interdit d’approcher de la porte de l’enceinte qui entoure l’orphelinat, les deux jeunes découvrent que la réalité des départs de leurs camarades n’est pas du tout ce qu’ils imaginaient… Ils n’ont alors plus qu’une idée en tête: fuir l’orphelinat avec tous les autres enfants.
Attention, poids lourd du Jump en action. Ce titre-là, si vous n’en avez pas entendu parlé, c’est que vous vivez dans une grotte et que les manga ne vous intéressent pas. Le titre a en effet été très appuyé côté communication, que ce soit lors de sa parution chez Kazé ou lors de son adaptation en anime, chez Wakanim. Et depuis l’époque de ses débuts en prépublication, l’œuvre a connu moult éloges du style « ouah c’est le nouveau Death Note !! ». Alors déjà, si tu penses ça ami lecteur, calme-toi. J’ai personnellement profité de l’adaptation animée pour découvrir l’univers de la série, et s’il faut reconnaître que l’écriture de SHIRAI est plutôt intelligente, j’ai trouvé que les intrigues de cette saison 1 étaient un peu cousues de fil blanc. Du coup, j’étais moyennement convaincu, et ai trouvé la série overhypée. Ce qui ne m’a pas empêché de mettre la main sur le premier tome du manga, histoire de faire un petit comparatif et de donner une deuxième chance au titre. Même si, pour le coup, je perdais la découverte de l’intrigue, je l’ai trouvée mieux amenée que dans l’anime. Je vais donc continuer à donner sa chance à la série quand nous sortirons de confinement.
Juste un truc, Kazé: je n’ai pas retenu le nom de l’auteur français de votre couverture alternative là, mais sérieux, quelle HORREUR. Quand on a la chance d’avoir les couvertures de Posuka DEMIZU, on ne tente pas un coup de com’ foireux avec des artistes de franco-belge…
| L’école emportée 01 (漂流教室 01) Auteur: Kazuo UMEZU Editeur VF: Glénat Traducteur: Parution: 21 Novembre 2004 Prix: 7.60€ Prépublié dans le Shônen Sunday de Shôgakukan de 1972 à 1974 Série complète en 6 tomes |  | 
Alors attention, changement de style par rapport aux 2 titres précédents.
Shô est un jeune élève de primaire fort turbulent, qui fait payer à sa mère au foyer les absences de son père qui travaille tard. Alors qu’il se rend à l’école comme tous les jours, et qu’il est en classe, une secousse pousse l’ensemble de l’école à se protéger, les séismes étant fréquents au Japon. Mais la surprise est double lorsque la secousse s’achève: pour ceux qui sont dans l’école, tout a disparu autour d’eux. Quant à ceux restés dans le quartier, il découvre que l’école a disparu, comme si elle avait été emportée…
Voilà un titre difficile à appréhender, pour plusieurs raisons. D’abord, on parle d’un titre publié dans les années 70, ce qui sous entend un dessin et une mise en page datés. Ensuite, la version française reprend l’édition bunkô japonaise, ce qui rend les tomes très compacts, mais très épais. Enfin, le titre a beau avoir fait les beaux jours du Shônen Sunday, c’est un titre dur. Des morts d’enfants, des adultes qui pètent un câble, un environnement oppressant… On tape ici dans de la SF réaliste, tendance manga d’horreur. Mais pas l’horreur à la slasher, l’horreur psychologique, celle qui torture son lecteur, et bien mieux que dans les trouze mille clones de Battle Royale qui inondent le marché français depuis quelques années.
UMEZU sait mener son récit, et si la mise en page est clairement d’une autre époque, le scénario, le dessin de qualité malgré son âge vous porteront. Il me tarde de me replonger dans ce manga dérangeant, mais de grande qualité.
| Death Note Special Spin-Off Scénariste: Tsugumi OHBA Dessinateur: Takeshi OBATA Disponible gratuitement en anglais sur Manga PLUS Publié dans le Jump SQ 02-2020 de la Shûeisha 
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Parce que les auteurs d’œuvres majeures sont souvent prisonniers de ces dernières, le duo OHBA/OBATA revient avec un chapitre spécial de 80 pages.
Ryuk, le shinigami amateur de pommes, s’ennuie de nouveau dans le monde des morts. Comme ses aventures avec Light Yagami l’avaient bien diverti, il décide de remettre le grappin sur un jeune adolescent surdoué pour lui confier le fameux cahier. Mais Minoru TANAKA, l’heureux élu, ne compte pas fonder une utopie comme feu Kira en son temps. Il compte plutôt utiliser le cahier pour se faire un max de thunes, en le vendant au plus offrant. Bien évidemment, toute une spirale d’anciens personnages reviennent, que ce soit la police japonaise, ou Near, qui avait déjà repris le nom de L dans le précédent épilogue.
Soyons clairs: vous aimez Death Note ? Vous passerez un bon moment, sans pour cela qu’il s’agisse ici d’un indispensable. Si vous n’aimez pas la série, bah rien ne changera votre opinion dans ces 80 pages, en même temps qui en doutait ? À lire si vous voulez reprendre une dose de facéties de Ryuk.
| Nos précieuses confidences 01 (僕と君の大切な話  01, « Nos précieuses discussions ») Autrice: ROBICO Editeur VF: Pika Edition Traductrice: Laëtitia CITROËN Parution: 12 Février 2020 Prix: 6.95€ Prépublié dans le Dessert de Kôdansha de 2015 à 2020 (7 tomes, série complète) Prochain tome: hypothétiquement le 22 avril 2020 |  | 
Alors là, un cas étrange. Je n’ai rien contre le shôjo, mais ayant un budget limité en terme de manga (et pas que), ce n’est clairement pas le genre à qui je donne sa chance facilement. L’occasion s’est présentée de lire ce premier tome grâce à Marcy alias CatnGeek, que vous connaissez peut-être pour, selon votre âge, dailymanga l’agrégateur de scans, la boutique du même nom, ou bien comme présentatrice jusqu’il y a encore quelques mois du podcast Mangacast. Elle anime donc depuis novembre un stream hebdomadaire sur Twitch, et parfois elle fait gagner quelques tomes à ses spectateurs, et c’est votre serviteur qui a eu l’insigne honneur d’être tiré au sort. Pour l’avis de Marcy sur le titre, je vous renvoie au replay qui va bien.
Nozomi AIZAWA est une lycéenne romantique et très timide. Pourtant, alors qu’elle éprouve de tendres sentiments pour Azuma depuis quelques temps déjà, elle décide enfin de lui adresser la parole sur le quai de la gare, en rentrant de cours. La réponse du jeune homme la prend de court, mais se développe petit à petit une complicité entre les deux adolescents.
J’avais trouvé le pitch de départ assez convaincant pour m’intriguer, mais tout comme Marcy, j’ai vite eu peur que cela tourne en rond, car à la fin du deuxième chapitre j’avais clairement l’impression d’avoir lu une variation du premier chapitre, et c’est tout. Fort heureusement, les chapitres suivants savent sortir de ce schéma, en élargissant l’univers de l’œuvre, le panel de personnages, bref, en rendant plus vivant le titre au-delà de son gimmick initial. J’ai passé un bon moment en lisant ce tome, au point d’envisager la suite. Et si l’on pouvait craindre que la série s’embourbe par la suite à en devenir interminable, elle vient de se conclure avec le septième tome.
Bref, une romance que je vais prendre plaisir à suivre.

1 comment on Lectures manga #002: février 2020