Lectures manga #038: février 2023

Après un mois de janvier fort riche en tomes lus (mais au moment où j’écris ces lignes, vous n’en savez rien puisque l’article idoine n’est pas encore paru), retour à la routine, avec ce mois-ci 5 tomes lus, dont un yuri. Le mois prochain verra le retour d’un titre qui n’a jamais eu l’honneur de passer sur ce blog, donc j’ai hâte.
Bonne lecture et à très vite !

Suite à un malaise cardiaque en plein match, Dani voit sa carrière de joueuse de tennis prendre brusquement fin. Fragilisée par sa santé, mais également par la relation avec sa mère qui n’arrive pas à accepter la situation, elle vient se reposer dans un petit village en bord de mer. C’est là qu’elle fait la rencontre de Blanca, une jeune fille passionnée d’astronomie, qui lui fera découvrir l’immensité du ciel étoilé et des possibilités qui s’offrent à elle…

La dernière fois que l’on avait abordé le global manga sur ce blog, il s’agissait déjà d’un manga yuri, et déjà une œuvre d’Ana Cristina Sanchez, Alter Ego (dont vous pouvez retrouver la chronique ici) Premier bon point par rapport à son titre précédemment édité par Glénat: le tome a conservé les pages couleurs originales. Autre amélioration notable, mais pas d’un point de vue de l’édition cette fois: le cadre de vie des protagonistes est bien mieux défini que dans Alter Ego. Pas d’interrogation à avoir, on est bien en Espagne, en Murcie pour être précis et, comble du hasard, il s’agit de la région d’où vient l’autrice ! Quel heureux hasard !
Sur un plan purement technique, on voit bien que l’autrice maîtrise de mieux en mieux son trait et sa mise en page. C’est bien équilibré, on ressent bien la tension, les sentiments, même si au final, si l’on veut pinailler, la mise en page est assez “scolaire”. Si nos deux héroïnes reprennent le concept très commun en yuri des personnalités complémentaires (une enjouée, une taciturne…), elles ont toutes deux un background bien défini qui les rend suffisamment crédibles, sans que cela prenne trop de temps d’exposition. Ensuite, bien que simple et assez évidente dans son déroulé, l’histoire se laisse lire avec plaisir, notamment grâce à tous les bons sentiments qui transpirent de nos deux héroïnes. Au final, on a droit à une histoire honnête, mieux équilibrée qu’Alter Ego (qui a priori aura droit à un tome 2) qui, si elle ne constitue clairement pas une lecture indispensable du genre, a le mérite de porter de bons sentiments, et on ne lui en demande pas plus.

À noter que Ana Cristina Sanchez était invitée par Glénat à Angoulême pour le FIBD, et qu’elle a été ravie par l’accueil que lui ont réservé ses fans français·e·s.

Bref, je suis assez curieux de ce qu’elle produira à l’avenir, même si je doute de lire son prochain titre, qui s’annonce comme un shōnen pur jus :(.

Reo a réussi à se faire transférer dans le lycée de Matsuri. Son inquiétude envers son ami aura eu raison d’elle ! Alors que tout le monde pensait qu’elle voulait simplement aider Matsuri, ils découvrent avec stupeur que Sôga et elle se connaissent depuis longtemps ! Sur ces entrefaites, un nouvel Ayakashi apparaît… C’est sous les traits d’une jeune fille russe prénommée Rochka que ce farceur provoque sans arrêt Matsuri et Suzu. Mais quelles sont donc ses véritables intentions ?!

Yabuki continue d’étoffer son roster féminin dans ce cinquième tome. On a donc l’arrivée de Rochka (et non pas Latchika comme sur la quatrième de couverture, visiblement Delcourt/Tonkam ne sait toujours pas rendre un tome propre…), le jeune esprit russe qui vient être la caution loli du cast, ainsi qu’une MILF qui arrive en fin de tome et que je vous laisse découvrir. Son arrivée est d’ailleurs très malaisante, mais ce serait divulgâcher que de vous expliquer pourquoi. En tout cas, l’auteur nous régale niveau grivoiseries, et je dois avouer qu’en tant que fan de Suzu, je me suis senti particulièrement gâté ! Un bon tome dans l’ensemble, tant pour son côté ecchi très réussi que pour certaines mises en scène vraiment très sympathiques elles aussi. Après on reste sur un titre visant à stimuler la libido du lecteur, on n’a pas l’histoire du siècle, mais ce que l’on attend du titre est très bien fait et c’est tout ce que l’on demande.
Peut-être encore un mot sur la trad: Une qui est normalement surnommée U-chan par Rochka et qui se retrouve ici appelée… “U” o_o Je pense pas avoir vu d’aussi énormes erreurs que dans le tome précédent, mais entre le lexique de Shirogane et 2 3 trucs, il y a sans doute des choses à vérifier.

Kazuya essaie désespérément de dissiper le malentendu qui s’est installé à propos de Ruka. La chance lui sourit: c’est bientôt l’anniversaire de Mizuhara ! Un cadeau bien choisi parviendra peut-être à redorer l’image du jeune homme auprès de l’élue de son cœur… Et si les coïncidences s’en mêlent, il pourrait avoir bien d’autres occasions de la côtoyer… et de se remettre dans le pétrin !

4 mois après un excellent tome 8, nous voilà donc avec le neuvième tome de KanoKari. Nouveautés 2023 pour l’éditeur, NoeveGrafX: afin de palier aux hausses de coûts de production (et de réduire les nombreux délais dont a souffert le catalogue en 2022); il n’y aura plus, jusqu’à nouvel ordre, d’obi ni de carte à collectionner, et donc plus de blister. Cela permet à l’éditeur, contrairement à l’extrême majorité de ses concurrents, de ne pas augmenter ses tarifs. Il reste quand même la qualité de production Noeve, avec les couvertures à vernis sélectif et le papier “fabriqué pendant 60 ans par des artisans japonais” © Kmeuh. Concernant le tome en lui-même, il surfe sur les bonnes vibes du tome précédent, avec une Sumi adorable, une Chizuru touchée par les attentions de Kazuya, un Kazuya qui donne de sa personne et ne fait pas trop le boulet, une Ruka qui remet le feu aux poudres, et une Mami qui va remettre le bordel… On est sur de la recette gagnante de KanoKari (et de la romCom de shōnen en général). J’ai bien apprécié ce tome, comme le précédent. Point commun entre les deux tomes, outre la présence de Sumi aka la mignonnerie incarnée: Kazuya montre ses bons côtés, dans toute la séquence du nomikai. Bon, les potes de Kazuya sont quand même turbo débiles de ne pas reconnaître Chizuru quand elle est en « mode Ichinose », mais on va dire que ça sert la narration. Bref, un très bon tome une fois encore, et j’espère que les décisions de NoeveGrafX vont permettre d’accélérer le rythme de parution, parce qu’à 3 tomes par an, c’est pas demain la veille que l’on rattrapera nos 21 tomes de retard sur le Japon…

 

 

 

Maintenant qu’ils connaissent la vérité au sujet des “smiles”, Zoro et ses camarades sont plus que jamais déterminés à mener leur opération à bien, d’autant plus que l’exécution de Yasuie leur permet de repartir sur de nouvelles bases. Seulement, ils ignorent qu’un immense danger menace leur capitaine dans la carrière aux prisonniers…

Tandis que le groupe de Luffy se prépare à attaquer Onigashima avec les troupes qu’il a rassemblées, Kaidō s’associe à son ancienne rivale pour former la plus redoutable des alliances ! Mais le combat qui s’annonce n’est rien en comparaison des bouleversements auxquels le monde est en train de faire face…

Je continue de combler mon retard de One Piece VF grâce à ces deux tomes offerts par ma fille ainée pour les fêtes. Ces deux tomes sont denses en information, mais l’action accélère clairement dans le tome 95. La narration reste cependant peu digeste, tant les informations données et les personnages présents sont nombreux. J’imagine que c’est le revers de la médaille d’avoir un univers aussi fourni. Hâte en tout cas de lire le tome 96, car le tome 95 voit le début d’un flashback très important, et que j’avais beaucoup aimé lors de sa prépublication.