Lectures Manga #029: mai 2022

Vous vous demandez sans doute (ou pas) : « mais où est passé le numéro 28 des lectures d’avril ? C’est tout simple: mes filles lisent aussi certains de mes mangas, et c’est le cas notamment d’Au Grand Air, dont j’ai lu le onzième tome au mois d’avril. Le hic, c’est que ma cadette a semé le manga dans la caverne d’Ali Baba qu’elle appelle sa chambre. Et comme je n’ai pas l’intention de ranger à sa place, et que mes quelques fouilles se sont révélées infructueuses, l’article est en pause jusqu’à ce que je puisse remettre la main sur mon tome ! En attendant, place aux lectures du mois de mai !

 

À une heure du lever du soleil, les attaques de Muzan redoublent de violence. Les pourfendeurs et les piliers survivants combattent de toutes leurs forces mais rien ne semble atteindre le créateur des démons… Tanjirô, le corps rongé par le poison de Muzan, parviendra-t-il à continuer de se battre ?

Un tome entièrement consacré au combat final contre Muzan. On réalise bien à quel point le fossé est grand entre les meilleurs des pourfendeurs et le démon originel. ­ Ça et là, l’auteure arrive à nous délivrer encore des informations sur le passé de ses personnages, à mesure que le lever de soleil approche et que les forces de chacun diminuent. Le tome se conclut par deux terribles révélations qui seront capitales pour la conclusion de l’œuvre. Tous les éléments sont en place pour la manœuvre finale.

Le cercle des joueurs est menacé par une sombre affaire de paperasse ! Kasumi, Hanako et Olivia devront tout donner si elles veulent continuer à jouer en toute impunité ! Duels improbables et humour toujours plus déjanté, le programme du trio s’annonce bien chargé !

On retrouve donc notre trio de collégiennes déjantées. Au programme, des conflits de salle, des jeux divers et variés, mais surtout l’arrivée de Maeda, le personnage secondaire qui m’avait vraiment marqué lors de la découverte de l’anime. Disons qu’il a une conception… Particulière du shôgi. Toujours du grand n’importe quoi donc, et l’on aimerait bien que Noeve GrafX arrive à augmenter le rythme de parution. Malheureusement, entre le grand nombre de titres qu’ils publient et les problèmes de pénurie de papier qui touchent l’industrie, disons que ce n’est pas trop possible pour le moment.

À la demande de Mizuhara, Kazuya accepte un rendez-vous avec Sumi, une copine de location d’une timidité maladive, qui aimerait progresser dans son travail et parvenir à s’exprimer. Mais sa sortie tourne court quand Mami les surprend ensemble… Bien décidée à passer à l’action, la jeune femme rompra-t-elle le fragile équilibre entre nos protagonistes ? En tout cas, Kazuya n’a jamais été aussi proche du gouffre…

Ce sixième tome fait dans un premier temps la part belle à Sumi, troisième copine de location à apparaître dans la série. Sa timidité maladive est touchante, mais on se demande quand même comment elle peut avoir choisi cette voie pour réussir à outrepasser sa timidité. Kazuya arrive en tout cas à se comporter comme un gentleman en étant très compréhensif à son égard, malgré certains de ses réflexes de dâleux. En tout cas, Miyajima nous offre là une très belle couverture, dans mon top 3 de la série sans hésitation (sur les 27 que l’édition japonaise propose pour le moment). Sinon, le tome laisse une grande place à la machiavélique Mami, qui décidément ne supporte pas que le puceau qu’elle a éconduit puisse faire sa vie loin de son influence. On notera en fin de tome la présence d’un cross-over de quelques pages avec Senryû Shôjo, un yonkoma comique également publié dans le Weekly Shônen Magazine, et qui reste inédit chez nous. Je n’ai malheureusement pas pu trouver une raison qui justifiait ce cross-over.

 

Pendant les cours de dessin, Akiho fait apparaître les pages d’un livre géant, qui se transforme en fleur et enveloppe Sakura… C’est alors que Momo se présente devant elle, révélant sa véritable apparence. Puis, elle utilise le livre d’Akiho, « Alice au pays de l’horloge », pour envoyer Sakura dans un monde mystérieux…

Toutes les pièces se mettent en place pour la révélation finale, et quel est le but visé par Kaito depuis tout ce temps. Entre la véritable forme de Momo et le cliffhanger de fin de tome, je vois difficilement comment les CLAMP pourraient durer encore plus de deux tomes. Espérons qu’elles ne délaieront pas plus la sauce, cet arc est déjà suffisamment long comme cela.

 

Après avoir réussi à piloter un FranXX, Hiro voit ses espoirs d’intégrer les rangs des parasites ressuscités ! C’est du moins ce qu’il pensait après cet impitoyable combat mené contre un hurleur aux côtés de Zero Two, une jeune pilote auréolée de mystère… Mais lorsqu’il doit faire équipe avec Ichigo, la leader de son escadron, les choses ne semblent tout à coup plus aussi simples. Empêtré dans des sentiments complexes, le duo va devoir réagir vite, car leur premier vrai combat gronde aux portes de la ville 13…

Alors qu’il a réussi à enfin piloter, Hiro pourra-t-il le refaire ? C’est autour de cette question, et de la jalousie qui anime certains personnages, que tourne l’essentiel de ce tome 2. On pourra aussi constater la grande différence de niveau entre le Strelizia et les autres FranXX. Du côté dessin, Yabuki ne manque bien évidemment pas une occasion de mettre en valeur la plastique nue de nos divers pistils, notamment sur les magnifiques pages couleur qui ouvrent le tome. Hiro survivra-t-il à la tueuse de partenaire ? Rendez-vous au prochain tome !

Alors qu’il aurait aimé se rendre au festival du quartier avec sa cadette, c’est finalement seul que notre senpai s’y rend. Malheureusement pour lui, il n’a pas le temps de profiter des festivités que Yoshi et Gamo-chan lui mettent le grappin dessus et ne lui mettent littéralement la laisse autour du cou. Bien évidemment, il s’agit d’une action visant à provoquer Nagatoro. Quelle sera la réaction de la plus espiègle des cadettes ?

La formule continue de fonctionner dans ce quatrième tome. Notre héros continue de se rapprocher de Nagatoro et à être de plus en plus à l’aise avec elle, mais aussi avec les amies de cette dernière, qui d’une certaine manière deviennent un peu ses amies à lui aussi, ce qui n’est pas forcément pour ravir la jeune fille. Un mot sur l’édition Deluxe: si à l’origine Noeve GrafX nous promettait les éditions collectors japonaises adaptées en français, nous sommes ici en présence d’un contenu original, soit 7 illustrations ex-libris sur papier de soie. Si l’objet est en soi très réussi, je ne suis vraiment pas fan de ce côté « on invente des bonus parce qu’on a vu que les lecteurs étaient prêts à payer quelques euros de plus pour ça ». Autant les petits livrets des tomes 2 et 3 représentaient une plus value, autant ces ex-libris, d’une qualité indéniable, se contentent pour la plupart de reprendre des illustrations de couverture. Bref, je pense que je serai plus regardant sur le contenu de la version Deluxe à l’avenir, surtout que tous les éditeurs commencent à nous sortir des éditions « collector » de partout et que le climat économique est loin de pouvoir me permettre de suivre cette dépense supplémentaire…