Lectures manga #024: décembre 2021

Avant toute chose: bonne année à vous si vous lisez cette introduction. NON, je n’ai pas pris résolution pour 2022 d’être ponctuel pour la sortie de mes chroniques manga. C’est juste que pour une fois le  contenu était prêt plus ou moins en temps et en heure, et le nombre de tomes réduit me permet donc de publier dès le 3 de ce mois le bilan du mois précédent ! Ne prenez pas trop l’habitude non plus, rien ne dit que le prochain article ne sortira pas fin février.

Pour cet ultime mois de 2021, seulement 4 tomes donc, avec de la romance et de l’humour, récent comme plus ancien ! On se retrouve donc dans le prochain article qui entamera la 3è année d’articles mensuels, avec un mois de janvier qui devrait être bien plus fourni, vu les titres suivis qui auront une sortie et quelques nouveaux titres qui devraient entrer dans ma mangathèque.

The Quintessential Quintuplets 12 (五等分の花嫁  12, « La fiancée divisée en cinq »)

Auteur: Negi HARUBA

Editeur VF: Pika Edition

Traductrice: Soizic SCHOONBROODT

Parution: 24 novembre 2021

Prix: 7.20€

Prépublié dans le Weekly Shônen Magazine de Kôdansha de 2017 à 2020 (14 tomes, série terminée)

Prochain tome: 02 février 2022

Alors que l’été touche à sa fin, Ichika annonce qu’elle arrête le lycée pour se consacrer à sa carrière d’actrice ! C’est donc sans elle que Nino, Miku, Yotsuba, Itsuki et Fûtarô reprennent les cours pour la dernière ligne droite, emplis de doutes et d’incertitudes pour leur avenir. Mais la fête de l’école se profile, et ils sont bien déterminés à en profiter jusqu’au bout car ce sera le dernier évènement de leur scolarité où ils seront tous rassemblés. L’heure des décisions a sonné…

Tome consacré au festival du lycée. Le passage avec “l’amie d’enfance ” n’est pas très crédible, genre la meuf a disparu de la vie de Fûtarô et elle re pop en mode amoureuse. J’ai aussi trouvé l’annonce de Fûtarô assez artificielle. Qu’il ait de l’affection pour les 5 sœurs, passe encore, mais qu’il réfléchisse à laquelle il aime vraiment, on se fiche de nous. J’ai du mal aussi avec le fait que les filles, dont certaines ont un caractère assez trempé, se disent “oh ok, fais ton choix”. Enfin, j’ai trouvé le “chacune a droit à sa scène de bisou” de la fin du tome était totalement abusé. Ça fait très “on donne son heure de gloire à chacune pour contenter le fandom”. Bref, assez déçu par ce tome, même s’il se laisse lire sans déplaisir, mais il laisse un arrière goût désagréable sur certains points.

 

Quand Takagi me taquine T14 (からかい上手の高木さん 14, « Takagi, experte en taquineries »)

Auteur: YAMAMOTO Sôchirô

Editeur VF: nobi nobi!

Traduction: Thibaud ESBIEF

Parution: 8 décembre 2021

Prix: 7.20€

Prépublié dans le Gessan de Shôgakukan depuis 2013 (16 tomes, série en cours)

Prochain tome: 16 février 2022

Aujourd’hui, Nishikata a décidé de lancer un défi à Takagi en lui demandant de deviner le nombre de marches que compte l’escalier qui conduit au temple. Mais il ignore totalement que le lieu est un célèbre point de rendez-vous pour les couples ! Va-t-il encore se retrouver dans la position de l’arroseur arrosé ?!

Takagi being… Ah bah non en fait. C’est peut-être le tome qui avance le plus. Nishikata réalise petit à petit ses sentiments, Takagi est de moins en moins subtile dans ses sous-entendus… Même la situation des personnages secondaires évolue, en témoigne notamment le chapitre sur le temple aux 135 marches. Même si j’aime beaucoup le titre, je suis ravi de voir que l’histoire semble avancer et tendre vers sa fin.
Petit bémol concernant l’édition française: il y a encore une coquille d’inversion de nom entre Nishikata et Takagi dans une bulle. Ça arrive, mais c’est quand même la troisième fois sur la série et ça commence à faire beaucoup… Comme dit la locution latine: Errare humanum est, perseverare diabolicum.

 

Asobi Asobase T01

Auteur: Rin SUZUKAWA

Editeur VF: Noeve GrafX

Traduction: Bertrand BRILLOIS

Parution: 10 décembre 2021

Prix: 7.95€

Prépublié dans le Young Animal Denshi de Hakusensha depuis 2015 (11 tomes, série en cours)

Prochain tome: Non communiqué

Quand trois collégiennes complètement déjantées décident de créer un club de jeux, le résultat ne peut qu’être… hasardeux !

Comme bon nombre de séries dans lesquelles je me lance, j’ai connu Asobi Asobase par son anime de 2018 par le studio Lerche (disponible chez Crunchyroll), et son ambiance délirante et son mix de scènes pseudo kawaii et dessins grotesques m’avaient conquis. Dans le manga d’origine, on retrouve donc tout ce qui faisait le sel de l’anime, à commencer par Hanako, Kasumi et Olivia qui sont prêtes à tout pour se faire des crasses. Le gros de l’effet comique repose à la fois sur lesdits coups de crasse, des situations rocambolesques, mais surtout le style de l’auteur qui sait alterner dessins cute et visages dignes du Cri de Munch. N’hésitez pas à jeter un oeil à cette série, qui vaut vraiment le détour ! En bonus, les génériques de l’anime:

– l’opening:

– l’ending:

 

Dr Slump Ultimate Edition T14

Auteur: Akira TORIYAMA

Editeur VF: Glénat

Traduction: Anthony Prezman et Satoko Fujimoto

Parution: 22 février 2012

Prix: 10.75€

Prépublié dans le Weekly Shônen Jump de Shûeisha de 1980 à 1985 (édition originale: 18 tomes, 15 tomes pour la Perfect Edition de 2006 à 2007)

Série complète en 15 tomes

 

Dans ce volume, la véritable origine des Gatchan est révélée lorsque Dieu lui-même fait son apparition ! Celui-ci a bien l’intention de rayer la Terre de la carte afin de mettre un terme définitif au développement nuisible de l’Humanité. Senbei et sa famille réussiront-ils à l’en empêcher ? Une aventure en plusieurs chapitres clôt ce pénultième volume, dans laquelle Tsukutsun se lance à la rescousse d’Akane, kidnappée par un bandit qui l’a prise pour une richissime princesse !

On retrouve donc ce grand classique de l’humour et du manga tout court. Pourquoi si tard par rapport à sa sortie ? C’est tout simple, à l’époque de la parution chez nous de cette édition Ultimate, et bien je suis devenu papa et curieusement, mon budget manga a réduit drastiquement à cette époque. L’ironie fait que ce quatorzième tome m’a été offert par une de mes filles pour les fêtes de fin d’année, car elles étaient déçu de ne pas pouvoir lire toute la série ! Au programme de ce pénultième tome donc, toujours autant de gags absurdes et de gags de pervers. Après tout, c’était les années 1980 et je doute très fortement que le chapitre sur la Time Stop Watch passerait de nos jours (encore que, quand on voit Ayakashi Triangle…). Je retiendrai en tout cas de ce tome: un jeu de mot 神/ qui passe à l’as en VF (les deux se lisent kami, le premier est dieu, le deuxième papier), mais aussi des designs qui seront réutilisés dans le futur Dragon Ball. Difficile en effet de ne pas voir la ressemblance entre Dieu et Kame Sennin/ Tortue Géniale, sa maison qui ressemble drôlement à Kame House sur un nuage spatial qui évoque un Kinto’un géant. Quant à la tenue de la princesse Muss Kah, on la reverra sur Bulma dans le début de Dragon Ball. Enfin, le manga ne se prive toujours pas de briser le quatrième mur, entre des références typiquement manga (« je te tuerai dans le prochain épisode ! ») ou encore des piques lancées à Masakazu Katsura, qui publiait alors Wingman dans le WSJ. Un très bon tome pour un classique du manga que vous vous devez de lire, malgré sa presque quarantaine d’années.

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