Deuxième article consacré à cette saison d’anime, cette fois on se penche sur les anime qui ont débuté avant mais qui viennent de prendre fin.
Captain Tsubasa 2018:

Ôzora Tsubasa est un jeune garçon qui emménage à Nankatsu, dans la préfecture de Shizuoka. Mordu de foot, il se retrouve pris dans le conflit qui oppose les deux clubs de la ville, avant de mener un club unique de la ville au championnat national, entraîné par Hongo Roberto, ancienne gloire de la Seleçao qui a dû mettre un terme prématuré à sa carrière.
Dois-je vraiment vous présenter Captain Tsubasa ? Publié de 1981 à 1988 dans le Weekly Shônen Jump, le manga de TAKAHASHI Yoichi est un classique du manga sportif nekketsu. C’est à l’occasion du 30è anniversaire de la fin du manga qu’une nouvelle série d’animation a été commandée à David Production (à qui l’on doit notamment les adaptations télévisuelles de Jojo).
Si vous êtes de ma génération, vous vous souvenez sans doute de l’adaptation des années 1980, avec ses terrains construits sur une colline, et ses matchs interminables. Exit les collines, bonjour la 3D passable, et surtout la nouvelle série condense en 52 épisodes le même volume de chapitres adaptés que la série de notre enfance qui comptait 128 épisodes.
S’en suit donc un rythme bien plus maîtrisé, si l’on exclut le dernier match, un poil long, mais bon, c’est le pinacle de la série. Que vous dire de plus ? L’adaptation est fidèle au manga, donc si vous n’aimez pas la série, passez votre chemin, et si vous avez déjà essayé de faire un Skylab ou un Tiger Shot, vous pouvez déguster ce remake comme une madeleine de Proust.
Captain Tsubasa 2018 (52 épisodes), est disponible chez ADN. (MAL: 7/10)
Sword Art Online: Alicization

Dans l’Underworld, un nouveau monde virtuel reposant sur une nouvelle technologie de connexion, Kirito et Eugeo, son ami d’enfance, vont tenter de retrouver Alice, emmenée quelques années plus tôt par un chevalier de l’Intégrité après avoir violé l’interdiction de pénétrer le Dark Territory.
À moins de vivre dans une grotte depuis une petite dizaine d’années, vous avez très probablement entendu parler de SAO. Il s’agit, à l’origine, d’un Light Novel (roman young adult avec des illustrations, souvent prépublié) écrit par KAWAHARA Reki et illustré par abec. Les arcs précédents ont été adaptés en 2 séries de 26 épisodes, et Alicization est le 5è arc de la série, et accessoirement le plus long.
Première chose: à part quelques références aux arcs précédents permettant de mettre en place l’arrivée de Kirito dans l’Underworld, vous pouvez regarder Alicization sans avoir vu les saisons précédentes, vous ne perdrez que quelques références. On se retrouve donc dans un isekai fantasy classique, nonobstant le fait que Kirito a bien conscience d’être dans un univers virtuel, et la progression est assez linéaire. Un peu trop, d’ailleurs. Il semblerait que cet arc fut le premier écrit par l’auteur, et je trouve que cela se ressent un peu. Une fois arrivés dans la Cathédrale de l’Ordre, Kirito et Eugeo progresseront de manière super linéaire, façon Sanctuaire de Saint Seiya, en utilisant leurs techniques ultimes d’épée.
Même si cette saison se suit sans déplaisir, j’ai été un peu déçu par cet arc de SAO (qui n’est pas terminé, la saison suivante est annoncée pour octobre), trop linéaire et manquant de rebondissements. Sans parler d’un combat final un poil longuet, et de la sexualisation de personnages féminins discutable (le fameux épisode 10 ne m’a pas posé problème, mais il faut reconnaître que sa scène choc ne sert finalement que de scène choc). Bref, une saison passable, mais la seconde partie s’annonce un poil plus intéressante. Heureusement, parce que pour le moment, Alicization est à peu près aussi peu passionnant que Alfheim, le deuxième arc de la saga.
Sword Art Online: Alicization (24 épisodes + 1 récap) est disponible, comme toutes les saisons de SAO, chez Wakanim. (MAL: 6/10)
Tensei Shitara Slime datta ken / Moi, quand je me réincarne en slime

Satoru Mikami, salaryman random de Tôkyô, âgé de 37 ans, se fait poignarder dans la rue en voulant protéger un jeune collègue et sa fiancée. Alors qu’il semble succomber à ses blessures, une voix prononce une série d’incantations et le voilà en pleine forme dans un nouveau monde. Une différence cependant: il est devenu un slime, la créature la plus inoffensive du règne des monstres.
Oh là là, mais voilà encore un isekai fantasy adapté d’un Light Novel à succès ! Comme c’est original ! Blague sur la sur-représentation du genre isekai mise à part, TenSura est une série sympathique. La série fonctionne, notamment grâce à sa galerie de personnages, à commencer par Limule, slime à l’esprit et au sens de la répartie affûtés, et l’on pourrait en citer tellement: Veldra le dragon, Gabiru, les gobelins… La série repose sur la constitution d’un groupe improbable de monstres. La seule chose que je reproche vraiment à TenSura en fait, c’est que les « grosses bastons » sont teasées pendant plusieurs épisodes, et au final le combat en lui-même ne dure que 10 minutes (le roi Orc, Charybde), ce qui s’explique en partie par le fait que Limule, grâce à sa compétence Prédateur, est archi pété.
Si vous aimez la fantasy sans prise de tête, TenSura vous ravira surement. À noter que le manga est publié chez nous chez Kurokawa (7 tomes actuellement), Kurokawa qui éditera aussi le LN sous son label KuroPop au mois de juin, et qu’aux vues du succès global de la licence, une saison 2 a été annoncée pour 2020.
Tensei Shitara Slime datta ken (24 épisodes + 1 spécial) est disponible chez Crunchyroll. (MAL: 7/10).
Eeeet c’est tout pour cette fois. On se retrouve prochainement pour un dernier billet consacré à un pot pourri d’anime en cours, de rattrapage, et d’attentes pour la nouvelle saison. Mata ne~

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