Lectures manga #046: octobre 2023

On se retrouve donc pour les lectures manga du mois d’octobre. Un mois d’octobre qui aurait pu s’appeler le mois de « Noevembre » car sur les quatre titres que j’ai lus ce mois-ci, tous sont édités par l’éditeur NoeveGrafX, aussi connu pour la qualité du produit fini que pour les retards des titres annoncés. D’ailleurs, on en retrouve un dans cette chronique, car Nichijō est enfin disponible, avec plus d’un an de retard !

Pour le reste, je vous laisse découvrir ça en cliquant ci-dessous, et je vous souhaite une bonne lecture.

 

La famille Kinoshita a organisé une soirée d’anniversaire pour Kazuya et MIzuhara. Mais cette dernière est en retard et l’explosive Ruka est bien décidée à en profiter ! Elle s’est invitée à la fête et se démène pour faire bonne impression auprès des Kinoshita ! Kazuya est encore une fois en mauvaise posture… Chizuru arrivera-t-elle à temps pour éviter que la situation ne dérape ? Et si la jeune fille finissait par révéler le secret qu’ils s’efforcent de préserver ? Avec la tempête Ruka dans la place, le dîner de famille promet d’être animé !

Le gros de ce tome est centré sur le dîner chez les Kinoshita. J’aime beaucoup ce passage, entre les imbroglios divers, le courage de Ruka, la conclusion… La narration est plutôt bonne, et je trouve que Reiji MIYAJIMA a atteint une certaine maturité dans son trait. Chacune des héroines a le droit à son moment de mise en avant (désolé, je ne considère pas Mami comme une héroïne, mais nous aurons l’occasion d’en reparler), et ceux qui ont déjà vu la suite en anime savent que ce tome pose les bases d’un arc qui sera très important par la suite. Espérons que la date du prochain tome soit la bonne et que KanoKari prenne bien un rythme bimestriel, car plus ça va et plus le retard grandit avec la publication japonaise, un comble !

Kimun Kamui, le père de Kanna, a débarqué chez Kobayashi. Le monde des dragons est sur point d’exploser et il a besoin de sa fille… Mais quels sont les sentiments de l’intéressée ? Les jours heureux que coule la fillette dragon dans le monde des humains pourraient bien être menacés…

Jusqu’ici, COOL Kyōshinsha avait toujours développé ses personnages de façon assez équitable, souvent sur des thèmes un peu semblables, mais ne dépassant pas les quelques chapitres. Ici, pour la première fois, l’auteur nous offre un tome qui narre un arc complet. Et c’est une sacrée réussite. Le scénario se tient, l’histoire est touchante, pas de temps mort… Franchement, un très chouette arc. Dans la postface, l’auteur nous dit qu’il a longtemps hésité à faire un arc aussi sérieux, et qu’il aimerait beaucoup faire un arc du même style pour chacun des personnages principaux. On ne peut que l’encourager à aller dans cette voix, en nous laissant quand même des tomes de chapitres rigolos entre les deux pour respirer. Pour moi, le meilleur tome de la série jusque là.

Asami, la bimbo et collègue de travail de Sayu, s’est invitée à l’appartement de Yoshida ! Directe et sans-gêne, elle sème la panique chez le salarié… Qui ne sait pas comment la gérer !

 

Les propos tenus dans ce tome sont intéressants, que ce soit ceux d’Asami, ou bien ceux de Gotō. On sent l’évolution de Sayu aussi, et je trouve ça intéressant. D’ailleurs, je ne me rappelle pas si les éléments qui l’ont poussée à fuguer étaient autant teasés dans la version animée. Si cette adaptation en manga suit bien son cour et est de qualité, j’ai été très perturbé par la traduction de manière générale, et par celle du langage d’Asami au début du tome. Certaines phrases sonnent un peu fausses en français, et dans le cas d’Asami, j’ai vraiment eu la sensation de voir un adulte essayer de parler jeune, comme dans le célèbre Meme que je vous reposte plus bas. Il y avait aussi une coquille grossière, mais j’ai oublié quoi. En gros, ce tome 3 m’a laissé la même impression que le tome précédent en ce qui concerne le travail éditorial, et je dois bien avoué que je reste assez circonspect.

 

La vie lycéenne: la routine, le train-train, la banalité ? Pas dans Nichijō ! Androïde lycéenne, cerfs tueurs, saumons volants… Chaque page est plus improbable que la précédente… Et chaque case est synonyme d’imprévu !

Dans le genre « il est tellement en retard qu’on y croira quand il sera dans nos mains », Nichijō est parmi les plus grandes arlésiennes de ces dernières années. Initialement prévu il y a plus d’un an et demi, Il aura donc fallu attendre octobre 2023, après un silence de la communication de l’éditeur particulièrement inquiétant, pour découvrir ce manga en France. Très attendu par les gens qui avaient aimé l’adaptation animée réalisée par KyoAni, le manga répond aux attentes, avec cet humour complètement décalé et ces personnages excentriques. Dans la droite lignée de séries comme Azumanga Daioh ou Asobi Asobase, on espère que la série trouvera son public, même si malheureusement les séries comiques ne semblent pas avoir le vent en poupe en terme de ventes en France. Si vous aimez les situations absurdes, ce manga est fait pour vous.

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