Lectures manga #036: décembre 2022

Voici donc le 36ᵉ article vaguement mensuel de mes lectures manga. 36 mois, ça fait donc 3 ans, et honnêtement je ne pensais pas que je tiendrais autant de temps. Il faut croire que je me prends au jeu de ce partage sur mes lectures, même si je n’ai pas spécialement d’interaction ou de retour sur ces articles, mais bon, on est en 2023, la mode des blogs est passée depuis longtemps déjà. En tout cas, si vous me lisez même sans me faire de retour, merci. Et sinon tant pis, ça me fait une trace personnelle.
Comme il s’agit d’un mois de décembre, c’est un mois assez calme, avec seulement 3 titres : 2 séries dont j’ai enfin rattrapé la fin, et un tome que je n’avais pas eu le temps de lire avant le début du mois de décembre. Pour information, il est fort probable que le numéro #037 sorte après le numéro #038, pour une raison simple: le #037 sera très long, puisqu’il parlera de pas moins de 72 tomes lus sur le mois ! (Quel teasing… ).
En attendant, je vous souhaite une bonne lecture.

Respiration retenue, corps entrelacés… Des sentiments sincères, une attirance incontrôlable, une jalousie sous-jacente, des désaccords soudains, mais une même volonté de regarder ensemble dans la même direction. Dernier volume de la romance entre Yukino et Setsuko, de la solitude à l’inquiétude d’affronter un avenir commun et incertain.

J’ai relu la série en entier, merci les deux ans depuis la lecture du 5: pour une raison étrange, la petite librairie BD où je trouve les Yuri un peu obscurs avait commandé les 5 premiers… mais pas le tome 6. C’est finalement au détour d’une commande Amazon qui coïncidait avec un trou dans les achats manga que j’ai pu compléter la série.
Déjà, c’est un plaisir de relire la série. Concernant cet ultime tome: il est très bon. Yukino clôt deux de ses soucis: Shiori, qui après avoir tenté sa chance, la joue extrêmement mauvaise quand elle se fait recadrer. Quant à son aventure avec Kasai, je m’attendais à une conclusion bien plus dure, mais finalement le choix fait par Haru Akiyama me convient parfaitement.
La série se conclut de façon satisfaisante. Je ne pense pas que ce qui doit se passer après l’ultime page de la série pose de souci, personnellement. Même si je comprends parfaitement que cela angoisse nos héroïnes. Dans tous les cas, Octave est un Yuri à lire, de part sa pertinence et son propos.

 

 

Taro a décidé de devenir policier ! Mais pour cela, il va d’abord devoir passer son permis de conduire. Bien décidée à obtenir elle aussi le précieux sésame, Arale décide de le suivre à l’auto-école… Pendant ce temps, l’auteur organise le deuxième grand prix Pingouin ! Et cette fois-ci, l’enjeu est de taille : le vainqueur sera désigné comme le nouveau maire du village ! Voilà qui éveille bien des convoitises. Et c’est une véritable course acharnée qui s’apprête à démarrer, dans un incroyable hommage aux célèbres “fous du volant”, version deux roues ! Ne manquez pas la conclusion épique du dernier volume de Dr Slump !

Décidément, on conclut des séries en cette fin d’année. Le premier manga à succès de Toriyama se conclut comme il s’est toujours déroulé: avec des gags absurdes et de caca. Pour celleux qui se demanderaient si la série ne jouit pas d’une certaine sympathie de ma part parce que je suis un enfant des années 1980: mes filles, respectivement bientôt 11 et bientôt 9 ans, adorent ! C’est même ma cadette qui m’a offert les deux tomes qu’il me manquait l’année dernière et cette année. On peut, devant ce panel absolument représentatif, conclure que les aventures de Senbei, Arale et les autres sont, près de 40 ans après la conclusion du titre dans les pages du Jump, un classique intemporel du gag manga.
En tant que vieux de la vieille du manga, on ne peut que sourire quand on voit les allusions de Toriyama à son avenir de mangaka: il a déjà en tête sa prochaine série, il espère que ce sera un succès, son éditeur lui rappelle que le monde du manga est cruel et qu’un succès ne veut pas forcément dire que les œuvres suivantes seront aussi bien accueillies…
On est en septembre 1984. Après 5 ans, Toriyama conclut une série de 18 tomes. En novembre de la même année, il débutera une nouvelle série comique qui va bouleverser sa vie et celle de l’industrie, inspirée du Voyage en Occident, un conte chinois… Un certain Dragon Ball.

 

 

Hiro et ses amis expérimentent leurs premiers baisers à la mer. Leurs relations commencent même à évoluer ! Mais surtout, ils parviennent enfin à effleurer les secrets de ce monde… C’est alors que lors d’un combat, Ichigo se retrouve piégée à l’intérieur d’un Hurleur !

Un tome très centré sur Ichigo, comme le laisse à penser la couverture qui lui est consacrée. Ce cinquième tome correspond à la fin de l’épisode 7 et aux épisodes 8 et 9. De nombreuses questions sont soulevées concernant le monde dans lequel les parasites évoluent, notamment sur la question des garçons, des filles, de la reproduction. Il est aussi beaucoup question de sentiments dans ce tome. D’ailleurs, Yabuki indique dans son mot de couverture avoir particulièrement fait attention aux expressions des visages lors de ces chapitres, et je trouve que cela se sent. On notera en tout cas un changement essentiel dans le combat qui occupe la seconde moitié du tome, mais au final cela fonctionne aussi bien que dans l’anime. Les vrais changements pour le manga devraient intervenir au tome prochain, nous verrons bien de quoi il en retourne. Un bon tome en tout cas, qui sait marier les qualités de l’anime originel et le succulent dessin de Yabuki.